mercredi 22 avril 2015

Sur le pas de la porte, ils doivent tendre leurs bras à travers un grillage en fer

TN Pas CHer Dimanche matin, les habitués ne peuvent toujours pas pénétrer dans le magasin. Sur le pas de la porte, ils doivent tendre leurs bras à travers un grillage en fer, glisser quelques pièces ou un billet dans la main de Rafiq Mohammed avant de le voir revenir avec deux cigarettes ou un coupon de crédit téléphone.
Dans le township d'Alexandra, au nord de Johannesburg, ce commerçant bangladais n'a pas été réveillé pendant la nuit. Pas de coup de fil de l'un des gardes de sécurité qu'il avait payé pour surveiller de près son échoppe. Elle n'a pas été attaquée. Mais le patron préfère rester prudent. Comme dans le reste du pays, secoué depuis trois semaines par des violences xénophobes dans des quartiers pauvres sud-africains, la nuit a été calme dans cette banlieue de la plus grande ville du pays.
Ici s'entassent 400 000 personnes dans des baraquements en dur ou en tôle, souvent d'une seule pièce. Vers 21 heures samedi 18 avril, quelques voitures de police stationnaient dans une rue déserte, Nike TN Pas Cher à proximité de la boutique de Rafiq Mohammed, là où une vingtaine de petits commerces, tous tenus par des étrangers, avaient été pillés la veille par des habitants.
« Je continue d'avoir peur »
« J'ai réussi à faire protéger ma boutique mais je continue d'avoir peur, confie Rafiq Mohammed. Je vis depuis douze ans à Alex, mais si on me prend tout, je devrais rentrer au Bangladesh. Les gens ne comprennent pas que nous avons été obligés de venir jusqu'en Afrique du Sud car nous étions pauvres, et nous avons travaillé dur pour en arriver là. »
Nike TN Requin Paris Un habitant sud-africain lui met la main sur les épaules, et lui glisse : « Ne vous inquiétez pas, nous sommes nombreux à être avec vous. » Fuyant les violences politiques en Ethiopie, Kedilo Abda est arrivé à Johannesburg il y a cinq ans. Lui n'a pas eu la chance de son ami. Selon un témoin, il était près de 20 h 30 vendredi lorsqu'un groupe « de 70 à 80 personnes venant des foyers de travailleurs voisins, essentiellement des Zoulous » est arrivé dans.


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