dimanche 21 février 2016

des nichoirs posés pour préserver les populations de petites chouettes, les «Chevêches d’Athéna»

La scène se déroule ce vendredi matin sur les hauteurs de Mandeure. Au lieu-dit ? Les Grandes Saussottes ?, quelques personnes ont investi le verger d'un particulier.

Membres de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) du Pays de Montbéliard et des Vergers vivants, elles s'affairent Tn Nike à la pose d'un nichoir destiné à la chevêche d'Athéna, une chouette toute petite (7 cm de hauteur pour 150 g à l'?ge adulte) dont la Nike Tn Pas Cher population tend à raréfier dans la région comme partout en France : ? Un programme national a été lancé pour la préservation de l'espèce, un oiseau campagnard commun ?, précise Georges Lignier, l'un des administrateurs de la LPO.

Il existe, certes, des populations importantes en Suisse, quelques-unes sur les zones de plateau bisontines, en Haute-Sa?ne et sur le Territoire de Belfort : ? Nous devons rétablir Nike Tn des échanges entre ces noyaux de population et positionner ces nichoirs de manière à accueillir durablement des couples de reproducteurs ?, ajoute le spécialiste.

Des oiseaux qui aiment les vieux arbres

Au cours de la journée, trois abris seront installés, deux à Mandeure et le troisième à Dasle (lire ci-dessous). Première opération dans le verger acheté par un Audincourtois, Jean-Michel Racle, il y a un an. Le Doubien observe, enthousiaste, les man?uvres des bénévoles. Deux d'entre eux, positionnés sur des échelles à un peu plus de trois mètres de hauteur, accrochent la structure en bois sur la branche d'un cerisier. ? Les nichoirs peuvent être différents. Je les fabrique. Celui-ci adopte la forme d'un tube. Il y a toujours un corridor assombri pour empêcher le passage des prédateurs (les martes par exemple). Il faut que les chevêches d'Athéna soient à l'abri du vent et de la pluie ?, indique Tanguy Collet, autre administrateur de la LPO.

Arnaud Chaillet, chef de mission aux Vergers Vivants (à Vandoncourt) coupe quelques branches des arbres voisins pour faciliter le passage des chouettes jusqu'à leur ?maison?. ? Il s'agit d'une espèce sédentaire. Ces chouettes utilisent quand elles le peuvent les cavités des vieux arbres pour leurs nids?, poursuit le responsable. D'où l'intérêt de maintenir en l'état les vergers publics ou privés à l'image du parc fruitier de Jean-Michel Racle : ? Il y a 150 arbres ici, des cerisiers, mirabelliers, pommiers, poiriers, cognassiers et deux noyers. Je regarde où est le nichoir car je compte aussi mes deux ruches et je ne veux pas que les abeilles viennent ''embêter'' les oiseaux. Je suis content de participer à la conservation de cette espèce. En plus, les rapaces protègent mes arbres fruitiers des prédateurs et des insectes (ndlr : cet oiseau chasse plut?t le soir et de nuit) ?, sourit l'Audincourtois.

La pose des nichoirs va durer toute la journée. Ensuite, les bénévoles de la LPO, qui sont une centaine sur le Pays de Montbéliard, jetteront un coup d'?il, de temps en temps, dans les abris : ? On doit assurer le suivi. L'hiver prochain, lors des reproductions, nous regarderons s'il y a des nids. Généralement, un ''bébé'' met un mois et demi pour savoir se nourrir et se disperser dans la nature. Mais il ne va jamais trop loin et ne franchit pas des kilomètres ?, reprend Georges Lignier. Courageuse mais pas téméraire, la chevêche d'Athéna ?.



 

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